
S’exprimant lors d’une conférence de presse transcrite en France Bleule président de Nîmes, Rani Assaf, a utilisé un langage de choix lorsqu’il a parlé de ceux qu’il considère comme essayant d’attaquer le club.
Après plusieurs critiques sur la gestion sur le terrain et financière du club huitième de Ligue 2, Assaf a riposté de manière controversée à ses détracteurs :
« Il y a beaucoup de gens qui aiment le club. Mais ils [the critics] tous veulent juste que le club meure. Nous appelons cela le cancer. Quand vous avez des cellules à l’intérieur autour du club qui attaquent le corps, c’est un cancer. Ces gens sont un cancer pour le club, nous allons devoir nous en débarrasser. Et le traitement va être violent et méchant. »
France Bleu ajoute que le président vise spécifiquement un article du journal local Gazette de Nîmes qui affirme que la dette du club est fixée à 30 millions d’euros.
« Le sujet des finances est un non-sujet. Et je le vois ramasser partout, partout, sans vérification des antécédents, par des gens mal intentionnés, amers du passé, qui ne veulent que la mort du club ! »
L’ancien président Jean-Louis Gazeau, qui reste actionnaire minoritaire, a réagi aux propos d’Assaf :
« C’est une accusation complètement fausse, comme nous en avons l’habitude avec lui. Et deuxièmement, potentiellement me qualifier, entre autres, de cancer, de quelqu’un qui n’aime pas le club, qui veut la mort de Nîmes… Je suis désolé, mais c’est une honte. Je ne voudrais pas qu’une mauvaise gestion soit masquée par la démesure. »